Productions : Le miroir des sources
20 €
Le Miroir des Sources vous invite au voyage d’un troubadour partant du moyen-âge (12ème – 13ème siècle) jusqu’à nos jours pour accomplir un périple sonore et inattendu, une traversée de tous les pays Celtiques.
Dans la résonance de cette musique, le psaltérion à archet fait se côtoyer l’esprit du troubadour (du Catalan « trobar » partir en quête) avec celui du nomade, marquant ainsi paradoxalement à la fois l’impermanence et l’éternité du Son.
Chants d’oiseaux, bruits d’eau, flûte et dulcimer (sorte de luth ou harpe Irlandaise) accompagnent tout au long de ce cheminement vibratoire cet instrument qui ne peut se laisser enfermer dans une quelconque définition tant sa sonorité lance un défi inattendu à l’espace et au temps.
Nul autre écrin qu’une chapelle dédiée à la Vierge Marie, ne pouvait constituer meilleure résonance pour le psaltérion à archet qui gardera à jamais l’essentiel de son mystère.
« Le Miroir des Sources » dans son appellation nous rappelle à la mémoire de tout ce qui est original et constitue pour notre être la révélation d’un miroir réfléchissant tous nos aspects quelqu’ils soient.
J’ai choisi, ou mieux je me suis laissé « emporté » par un instrument rare et particulier dont les lointaines apparitions remontent au texte de La Bible. En effet, il est parlé du psaltérion pour la première fois au début des psaumes que le Roi David chantait, accompagné de la harpe et du psaltérion. Référence originelle qui vaut son pesant d’or vibratoire tant le temps de cet instrument s’inscrit dans le sacré de l’humanité. A l’époque de ce monarque biblique (dont on voit une représentation jouant de cet instrument sur le frontispice de la cathédrale de St Jacques de Compostelle), le psaltérion se jouait à cordes pincées avec le doigt ou un petit instrument en bois nommé « plectre ».